La conscience molÉculaire pour se relier au vivant

Nous approchons maintenant le champ de la conscience moléculaire,

le lieu secret où s’enracinent toutes les formes,

les fondations de la matière et du vivant.

Une molécule est la plus petite parcelle d’un corps qui puisse exister.

Ainsi, une molécule d’eau, union subtile des atomes d’hydrogène et d’oxygène,

porte déjà en elle l’essence de l’univers :

l’unité dans la relation, la vie dans le lien.

Chaque atome est un monde complet.

Un univers vibrant,

constellé d’électrons tourbillonnants autour de leurs soleils invisibles,

comme les planètes dans le silence des cieux.

Entre ces mondes infimes s’étend un espace immense,

plein du même souffle que celui des galaxies.

Les savants l’appellent Éther,

substance subtile, invisible,

matrice de la lumière et du mouvement.

L’électron, cœur vivant de la matière,

n’est pas une chose, mais un rythme,

un battement d’énergie,

un chant silencieux de la création en acte.

La lumière, la chaleur, le magnétisme

ne sont que des reflets de ce mouvement intérieur,

des ondulations du grand océan de l’Éther.

Ainsi, tout ce que nous appelons "matière"

n’est que la danse organisée de l’Éther,

la forme visible d’une vibration invisible.

La science y voit des forces, des équations, des champs.

Mais l’esprit y reconnaît un seul et même phénomène :

la transformation de l’Unité.

Car rien ne se crée, rien ne se perd,

tout se transforme dans la respiration de l’Éther,

dans le battement Éternel du Vivant.

Olivier Atané

prélude à la Contemplation Appliquée : Conscientia Moleculæ - la mémoire vivante de la matière.