Quand la vibration s’élève, les boucles temporelles s’éteignent
- Anastasis Corporation
- il y a 3 jours
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Il arrive que l’être, devenu plus vaste,
soit jeté dans des paysages qui semblent plus denses, plus sombres, plus étroits.
Ici, abandonnes toutes idées de régression.
Il s'agit du fruit de sa vibration, devenue plus intense,
mettant désormais en mouvement
ce qui, en lui, était resté immobile...
La vibration n’est plus affectée de l'humeur subtile :
elle est devenue une force de déplacement, de déploiement,
Une impulsion interne qui traverse les couches anciennes,
les fissures du vécu, les brèches, parfois le siège de la douleur,
et les zones enfouies qui n’avaient jamais été visitées...
Plus elle s’élève,
plus ce mouvement devient irrésistible, impondérable.
Alors l’être ne reste plus en surface.
Il descend, il remonte, il tourne, il s’ouvre.
La vibration agit comme une marée intérieure,
emportant l’ancien rivage,
ouvrant une trouée vers un niveau d’être plus profond,
l'empirisme devient son bouclier.
Ce déplacement peut donner l’impression
que tout se dérègle.
Paradoxalement, le contraire se produit :
tout se réaligne.
C’est le passage d’un palier à l’autre,
le point de rupture où l’eau frémit et change d'état.
La fréquence, elle, c'est la bande passante de l’expérience.
Plus elle s’élargit,
plus l’être a accès
à des nuances fines du réel,
à des informations subtiles,
à des dimensions de lui-même
qu’il ne pouvait percevoir auparavant.
Changer de fréquence,
c’est changer de monde intérieur, de paradigme.
C’est élargir le spectre de ce que l’on peut sentir,
comprendre, accueillir, intégrer.
La lucidité mènera à la clairvoyance.
Et quand la fréquence s’expanse,
la vie suit.
Les situations se déplacent,
les relations se révèlent,
les illusions se détachent comme les vieux voiles.
C'est la sortie de la punition, du châtiment, de la fatalité, des idées reçues,
l'expansion fréquentielle génère l'énergie utile à cet effet.
Ainsi, un être à vibration élevée
ne vit pas moins de turbulences :
il en est le point de traversée.
Il devient la ligne de faille
où l’ancien et le nouveau se rencontrent,
où la conscience refuse désormais
de marcher à reculons.
Plus la vibration monte, se déploie,
plus la traversée s’intensifie,
et l'ordre né du chaos,
comme une propulsion
qu'il est impérieux de stabiliser.
Car chaque seuil franchi
agrandit la fréquence,
et chaque fréquence élargie
modifie la texture même du vécu.
L’expérience ne passe plus par les mêmes filtres,
les mêmes réflexes,
les mêmes peurs.
Une autre profondeur devient disponible.
Alors, même si la surface semble se contracter,
l’amplitude intérieure, elle, continue d’augmenter.
Une compréhension véritable
ne se désapprend plus.
Un voile qui tombe
ne remonte jamais.
Une vibration qui se déploie
ne revient pas à son ancien rayon d’action.
Les situations paraissant involutives
sont très souvent les vagues d’un monde ancien
qui se retire.
La vibration ne vacille pas :
Elle avance.
Elle déplace.
Elle traverse.
Elle réinvente le territoire.
Et même lorsque tu crois
t’éloigner de toi,
c’est souvent que tu entres
dans une fréquence
qui te rend enfin capable
de te rencontrer.
Car la vibration suit l’ouverture,
la lucidité,
la vérité intérieure.
Elle suit le point où quelque chose en toi
accepte enfin d’être réel.
Et rien,
même la nuit du moment,
ne peut empêcher une vibration élevée
de poursuivre son chemin :
celle d’un être
qui ne se déplace plus dans le monde,
mais dans la lumière purifiée.
Olivier Atané
